Le pétrole monte à New York, aidé par le dollar et Ryad
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, s'adjugeait 1,08 dollar à 53,33 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Premier facteur de soutien, "le ministre saoudien du Pétrole a déclaré ce matin que la production de son pays était passée sous les 10 millions de barils par jour (bj) et est inférieure aux nouveaux quotas de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole", a mis en avant Bob Yawger, de Mizuho Securities.
Le cartel, dont Ryad est l'acteur dominant, a conclu un pacte en son sein et un autre avec des pays extérieurs, comme la Russie, pour abaisser la production générale, avec des quotas précis pour chaque participant.
Autre élément notable jeudi, "le dollar s'affaiblit beaucoup et perd près de 1%, (...), ce qui contribue à soutenir les cours du pétrole", a remarqué M. Yawger.
Reste que l'accès de faiblesse du billet vert, qui profite au marché pétrolier car celui-ci est libellé en dollars, n'a commencé qu'au moment où la hausse des cours de l'or noir était déjà établie.
"Les participants du marché essayent d'expliquer la hausse des prix (...) par la baisse du dollar", ont relativisé les analystes de Commerzbank. "Mais parfois, les prix fluctuent sans raison."
Beaucoup d'observateurs mettent en fait en avant le côté actuellement très spéculatif du marché pétrolier, qui enregistre de fortes fluctuations depuis le début de la semaine mais se trouve finalement proche du niveau auquel il était avant le week-end.
(c) AFP