Le pétrole rebondit, aidé par une baisse des réserves américaines de brut
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 47,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 45 cents à 45,10 dollars.
Avant le rapport du département américain de l'Énergie (DoE), le cours du WTI était même tombé vers 13H05 GMT jusqu'à 43,69 dollars, un plus bas en deux mois et demi.
"Le pétrole a effacé ses pertes antérieures alors que les données sur les réserves américaines (de brut) ont montré un déclin de 2,3 millions de barils" lors de la semaine achevée le 15 juillet, soulignait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Ce chiffre, en ligne avec les estimations publiées la veille par la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), a ainsi semblé rassurer les investisseurs, même si d'autres données du rapport du DoE paraissaient moins encourageantes.
Les stocks d'essence ont en effet monté de 900.000 barils, alors que les experts de Bloomberg prévoyaient un déclin de 500.000 barils. Mais cette progression est de nouveau quasiment semblable à celle avancée par l'API, qui annonçait une hausse de quelque 800.000 barils.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont quant à elles reculé de 200.000 barils, entre les estimations des experts de Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 1,25 million de barils, et celles de l'API, pour qui elles avaient baissé d'environ 500.000 barils.
(c) AFP