Le pétrole proche de l'équilibre à New York à l'ouverture
Vers 14H15 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre cédait 10 cents à 40,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après de tout premiers échanges dans le vert.
Vendredi, des attaques revendiquées par l'organisation État islamique (EI) ont fait au moins 129 morts et 352 blessés dans une salle de spectacle, plusieurs bars et restaurants parisiens ainsi qu'au Stade de France, les attentats les plus sanglants de l'histoire de la France.
En représailles, Paris a bombardé massivement dimanche le fief de l'EI à Raqa, dans le nord de la Syrie, détruisant un poste de commandement et un camp d'entraînement, selon le ministère de la Défense.
"Beaucoup de gens pensent que cela devrait pousser à la hausse, mais certains pensent que cela ne va pas beaucoup jouer parce que le marché souffre tellement d'excédents", a ajouté M. Larry, estimant que "les gens attendent de voir ce qui va se passer, s'il y a une autre menace terroriste ou s'il y a des actions menées par la France, ou l'Onu ou les Etats-Unis avec d'autres pays contre l'Etat islamique".
Dans un premier temps "les risques d'incertitude et les risques géopolitiques se sont traduits par un rebond des prix du pétrole (ce lundi matin)", a noté Brenda Kelly, analyste chez London Capital Group, mais l'hésitation était manifeste.
Les cours du Brent et du WTI ont fortement décliné la semaine dernière, perdant quelque 8% dans le sillage de nouvelles statistiques et rapports (de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), du département américain de l'Énergie (DoE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)) confirmant la surabondance persistante de l'offre d'or noir sur le marché.
"L'AIE considère que le marché du pétrole est amplement approvisionné. Malgré une augmentation de la demande de près de 2 millions de barils par jour, les stocks de pétrole des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont gonflé jusqu'à un niveau record de près de 3 milliards de barils à la fin du mois de septembre", rappelaient les analystes de Commerzbank.
Selon eux, les réserves de pétrole sont susceptibles de continuer à augmenter l'an prochain, ce qui exclut toute hausse de prix notable pour le moment.
(c) AFP