New York: Les cours du pétrole ont légèrement monté jeudi à New York, dans un marché qui manquait de direction faute d'actualité particulière à l'or noir, et continuait de tourner autour du même niveau depuis le début du mois.Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre, a pris 43 cents à 44,91 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain d'une chute de près de deux dollars.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, également pour livraison en novembre, a gagné 42 cents à 48,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Le marché avait entamé la séance en légère baisse à New York, avant de se redresser pendant la journée, mais ses variations sont restées minimes.
"Il n'y rien de très enthousiasmant" dans cette petite hausse, a reconnu Bart Melek, de TD Securites. "S'il faut chercher une explication, on peut dire que c'est lié au fait que le marché est très instable."
Après avoir chuté pendant l'été à leur plus bas niveau depuis six ans et demi, face à une offre toujours élevée et à des craintes sur la demande chinoise, les cours se sont légèrement redressés pour rester autour de 45 dollars le baril à New York depuis le début septembre, malgré des fluctuations quotidiennes parfois importantes.
Jeudi, parmi les éléments qui ont empêché les cours de franchement rebondir après leur nette baisse de la veille, "un vaste mouvement d'aversion au risque" a frappé les marchés mondiaux, a remarqué Matt Smith, de ClipperData.
Les Bourses européennes et la place de Tokyo ont nettement terminé dans le rouge, affectées par les incertitudes sur la croissance mondiale, alors que Wall Street limitait sa baisse une heure avant la clôture.
De plus, aux Etats-Unis, les indicateurs du jour n'ont guère suscité l'enthousiasme, notamment une baisse des commandes de biens durables en août, même si elle n'a pas été plus grave que ce qui était attendu.
- Déception aux USA
"Nous continuons à penser que la relative faiblesse des indicateurs, qui se traduit aussi par une faiblesse des Bourses et d'autres matières premières, constitue un risque de baisse" pour le marché du pétrole, a prévenu Tim Evans, de Citi.
"La baisse des commandes américaines de biens durables en août est un nouveau signe que la demande mondiale n'est pas en train de bondir" pour l'or noir, a-t-il précisé.
"Etant donné les perspectives limitées de la demande, il faut plutôt se baser sur l'idée d'une diminution de l'offre pour croire que le pétrole ne pourra pas tomber plus bas, mais on dirait qu'il n'y a qu'aux Etats-Unis que la production décline, et cela ne devrait pas être suffisant pour équilibrer le marché mondial", a conclu M. Evans.
Sur le plan de la production américaine, le marché a d'ailleurs accusé une déception cette semaine avec l'annonce mercredi d'un petit rebond la semaine précédente, selon les statistiques hebdomadaires du gouvernement américain.
"C'était une grande déception pour les investisseurs pariant sur une hausse des cours, qui s'étaient habitués à voir un déclin de la production progressif depuis juillet", a constaté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
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