Le pétrole tente de se stabiliser à New York, prudence avant les stocks aux USA
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre gagnait deux cents à 39,34 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir pris plus d'un dollar mardi.
A ce niveau, "on va voir beaucoup de gens partir en quête de bonnes affaires et essayer de trouver un plancher", a résumé John Kilduff, d'Again Capital.
Les prix, qui dépassaient encore 100 dollars le baril en juin 2014, ont notamment chuté face à une offre très élevée, que ce soit des Etats-Unis, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou de la Russie.
Dans ce contexte, "on est face à un marché qui cherche n'importe quelle lueur d'espoir, et c'est ce qu'il fait en ce moment après les chiffres de l'American Petroleum Institute (API)", a noté M. Kilduff.
Cette fédération professionnelle du secteur américain, a fait état d'une baisse de plus de sept millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis, ce que le marché juge de bon augure avant les chiffres officiels sur le même sujet que publiera le Département de l'Energie à 14H30 GMT.
Moins optimistes que l'API, les analystes interrogés par l'agence Bloomberg estiment que les stocks de brut devraient avoir progressé de 1,45 million de barils lors de la semaine achevée le 21 août.
Les réserves d'essence devraient pour leur part avoir décliné de 950.000 barils, et les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) s'être étoffées de 1,02 millions de barils.
Même si les stocks de brut se réduisaient, "une reprise marquée des cours est peu probable du fait de l'offre ample de pétrole sur le marché et l'annonce par l'Iran du fait que le pays augmentera sa production lorsque les sanctions internationales seront levées, quel que soit le niveau des prix", ont prévenu les analystes de Commerzbank, estimant tout de même que les cours pourraient repasser à plus de 40 dollars à cette occasion.
(c) AFP