Le baril remonte à 90 USD à l'ouverture à New York
>Vers 14H25 GMT (15H25 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 90,22 dollars, en hausse de 97 cents par rapport à la veille.
A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique gagnait 1,25 dollar à 96,95 dollars. Il est monté plus tôt jusqu'à 97,30 dollars, son niveau le plus fort depuis début octobre 2008.
"On a eu des bonnes statistiques économiques en Chine, où la croissance a été revue à la hausse, et les températures restent basses dans l'hémisphère nord, cela influe sur la demande", a commenté John Kilduff, d'Again Capital.
"Avec ce qui se passe avec l'oléoduc en Alaska, tous ces facteurs jouent en faveur d'une baisse des stocks" aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.
La Chine a revu à la hausse sa croissance pour 2009, de 9,1% à 9,2%, année durant laquelle elle avait été affectée par la crise financière mondiale. Cette révision intervient quelques jours avant la publication du chiffre de la croissance pour l'année 2010, qui devrait être légèrement supérieur à 10%.
Le marché restait attentif aux progrès dans la remise en service de l'oléoduc Trans Alaska, qui permet d'acheminer le brut pompé en Arctique du nord au sud de cet Etat américain, et d'approvisionner ensuite la côte ouest du pays.
Alyeska, la société qui l'opère et dont BP est le premier actionnaire, a indiqué lundi soir à l'AFP que la fuite détectée samedi, à l'origine de la fermeture, était en grande partie contenue, mais s'est refusée à donner un calendrier de redémarrage.
"La situation semble pouvoir être réglée dans la semaine", a estimé John Kilduff. "Mais avec ce que BP a traversé ces dernières années, le groupe agit avec prudence. S'il s'avère que les choses ne s'arrangent pas dans la semaine, cela va alimenter la hausse des prix".
Les opérateurs du marché pétrolier réagissaient également aux basses températures sur la côte est des Etats-Unis, où New York se préparait à une tempête de neige mardi soir.
"Tant que le temps reste froid comme c'est le cas aux Etats-Unis et en Asie, on peut s'attendre à voir l'élan qui porte les cou s du brut se maintenir", ont estimé les analystes de JPMorgan Chase.
source: AWP