Le pétrole progresse dans l'attente d'un recul des stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 109,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 69 cents, à 103,35 dollars.
Les cours du brut rebondissaient de leur plus bas de la veille (...) grâce à (la perspective d'un) déclin des stocks pétroliers américains, expliquaient les analystes de Commerzbank.
Le Département américain à l'Énergie (DoE) doit publier mercredi à 14H30 GMT son rapport hebdomadaire sur le niveau des stocks pétroliers américains pour la semaine terminée le 30 mai.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient reculé de 100.000 barils tandis que les stocks d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement progressé de 300.000 et 700.000 barils. L'espoir de voir les stocks de brut diminuer était de plus renforcé par les estimations de la fédération professionnelle API, qui communique ses propres statistiques un jour avant celles du DoE.
L'API a ainsi estimé mardi que les stocks de brut auraient reculé de 1,4 million de barils la semaine dernière.
Un retrait des réserves de pétrole brut est généralement bien reçu par les investisseurs, qui y voient un bon signe de vigueur de la demande aux États-Unis, premier pays consommateur d'or noir.
Ainsi, les prix du pétrole se reprenaient après avoir chuté lors de la dernière semaine de mai, en raison d'une hausse de l'offre de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), indiquait Dorian Lucas, analyste du cabinet spécialisé dans l'énergie Inenco.
Le cartel, qui pompe environ un tiers du brut mondial, doit se réunir mercredi prochain à Vienne pour sa 165e réunion ministérielle.
Aucun changement (du plafond de production fixé à 30 millions de barils par jour) n'est attendu puisque les prix du pétrole sont restés au-dessus de 100 dollars, le niveau idéal de l'Arabie Saoudite et plusieurs autres membres de l'Opep, rappelait M. Lucas.