Le pétrole monte à New York, pariant sur un recul des stocks de brut américains
Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet gagnait 70 cents, à 103,36 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché réagit aux chiffres de (la fédération professionnelle) API, qui ont montré un net recul des stocks mardi soir et aux attentes d'une baisse dans les chiffres officiels du Département américain de l'Energie (DoE), a expliqué Bob Yawger, de Mizuho Securities.
Le DoE doit publier son rapport hebdomadaire sur le niveau des stocks pétroliers américains pour la semaine terminée le 30 mai vers 14H30 GMT.
L'API, qui communique ses propres statistiques un jour avant celles du DoE, a estimé mardi que les stocks de brut avaient reculé de 1,4 million de barils la semaine dernière.
La baisse des réserves de pétrole brut est généralement considérée par les investisseurs comme un bon signe de vigueur de la demande aux États-Unis, premier pays consommateur d'or noir.Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les réserves de brut auraient reculé de 100.000 barils tandis que les stocks d'essence et de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient respectivement progressé de 300.000 et 700.000 barils.
En outre, les opérateurs misent sur un nouveau recul des stocks du terminal pétrolier de Cushing, qui servent de référence au brut coté à New York, ce qui aide les prix du WTI à se maintenir au-dessus de la barre des 100 dollars, a expliqué M. Yawger.
Ces réserves sont tombées à 21,7 millions de barils, la semaine dernière.
Historiquement situées autour de 19 à 20 millions de barils, elles étaient montées en 2013 jusqu'à 50 millions de baril, la production de brut aux Etats-Unis ayant grimpé en flèche depuis 2008 grâce aux nouvelles techniques d'exploitations d'hydrocarbures.
Avec la mise en route de nouveaux oléoducs reliant Cushing aux raffineries du golfe du Mexique, elles ont presque diminué de moitié depuis fin janvier.
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