Le pétrole ouvre en baisse à New York, opérant des prises de profits
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet lâchait 77 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 102,81 dollars.
Aucune nouvelle information en tant que telle ne justifie une véritable baisse des cours, on observe surtout un petit retour sur les gains engrangés (jeudi), a estimé Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.
La veille, le baril new-yorkais est nettement monté, de 86 cents, dans la foulée d'un rapport sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis montrant une forte baisse des stocks à Cushing, où est entreposé l'or noir servant de référence au WTI, et un recul surprise des stocks d'essence.
Mais ce document a aussi montré une augmentation plus forte que prévu des réserves de brut dans le pays, à 393 millions de barils, soit tout près de niveaux records.
Les acteurs du marché tentaient par ailleurs de discerner les conséquences sur la demande en brut d'une série d'indicateurs américains publiés avant l'ouverture de la séance officielle.Les revenus des ménages ont continué de progressé en avril mais leurs dépenses de consommation ont baissé sur la même période pour la première fois depuis un an (-0,1%), surprenant les analystes qui tablaient sur une hausse de 0,2%.
Les investisseurs continuent également de surveiller de près la situation en Ukraine.
Les autorités ukrainiennes ont affirmé vendredi gagner du terrain face à l'insurrection séparatiste dans l'Est, où les combats deviennent de plus en plus violents.
Les acteurs du marché craignent un dérèglement de l'approvisionnement du marché européen de l'énergie, car environ 30% des importations de gaz et de pétrole européennes proviennent de la Russie, et la moitié des importations en provenance de Russie transitent par l'Ukraine.