Le pétrole monte légèrement après l'emploi américain
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 111,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 22 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance grappillait 5 cents, à 97,43 dollars, après être monté vers 14H00 GMT à 98,07 dollars, son plus haut niveau depuis fin octobre.Le Brent est resté fermement au dessus des 111 dollars le baril (...), les producteurs de pétrole en mer du Nord [ayant] dû réduire la production et évacuer les plates-formes à cause de la tempête Xaver, signalait Lucy Sidebotham, analyste chez Inenco.
Cette tempête avait fait jeudi deux morts en Écosse et dans le centre de l'Angleterre et les vents de plus de 225km/h ont causé d'importantes perturbations, privant d'électricité quelque 100.000 foyers.
De son côté, le WTI a eu du mal à réagir positivement aux solides données économiques américaines, notait Fawad Razaqzada, analyste de Forex.com.Selon le très attendu rapport sur le marché de l'emploi aux États-Unis, le taux de chômage a reculé en novembre, s'affichant à 7% pour la première fois depuis novembre 2008 tandis que les créations nettes d'emplois ont atteint 203.000, mieux que ce que prévoyaient les analystes.
Bien que le WTI soit initialement monté de presque un dollar après la publication (de ces chiffres), les prix sont rapidement retournés à leur niveau d'avant le rapport. Cela suggère que les inquiétudes sur l'augmentation de l'offre pétrolière sont toujours présentes chez les investisseurs, expliquait M. Razaqzada.
Selon l'analyste de Forex.com, les investisseurs aimeraient voir plusieurs larges réductions des stocks de brut aux États-Unis.
Ces stocks ont diminué de 5,6 millions de barils la semaine dernière, après avoir grimpé de plus de 35 millions de barils sur dix semaines consécutives.