📈 Goldman Sachs et Bank of America misent sur une augmentation des prix du pétrole
Alors que Goldman Sachs prévoit que le prix du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. pourrait atteindre 77 dollars le baril au cours du quatrième trimestre, Bank of America avertit que les traders qui parient sur une baisse continue des prix risquent de sous-estimer une augmentation prochaine de la demande d’énergie, notamment en raison de la "révolution de la productivité" imminente.
Facteurs de hausse des prix du baril selon Goldman Sachs
De plus, les récents événements climatiques, tels que la formation de l'ouragan Hélène, rappellent la vulnérabilité des infrastructures pétrolières face aux catastrophes naturelles.
Cependant, Goldman nuance cet optimisme en prenant en compte l'instabilité géopolitique, notamment au Moyen-Orient, où l’escalade des tensions a provoqué une hausse du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de 4 % la semaine précédente, avant de refluer suite à des signaux plus apaisants de l’Iran.
En dépit de cette volatilité, le marché à long terme reste solide, avec un écart de prix entre les contrats de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. à un mois et à 36 mois que Goldman estime sous-évalué de 8 dollars.
La révolution de la productivité et l'énergie selon Bank of America
Cependant, ils anticipent une inversion de cette tendance, citant une "révolution de la productivité", portée par des avancées technologiques majeures, notamment l'intelligence artificielle (IA). Cette technologie, selon la banque, exigera une consommation énergétique accrue, en particulier de sources fiables comme le gaz naturel, qui pourrait remplacer le charbon dans certains secteurs.
BofA prévoit que cette révolution technologique, combinée à la reprise économique, entraînera une hausse de 3 % de la demande énergétique mondiale en 2024, surpassant la capacité des énergies renouvelables à combler ce besoin. En conséquence, la demande d'hydrocarbures, et notamment de pétrole, devrait grimper, poussant ainsi les cours à la hausse.
La banque estime également que le produit intérieur brut mondial pourrait croître de 3,3 % en 2024, stimulant encore davantage cette demande.
Une dynamique haussière renforcée
Dans ce contexte, les prix du pétrole pourraient bien se maintenir à des niveaux élevés, voire augmenter au-delà des attentes actuelles.
Si Goldman Sachs mise principalement sur des facteurs d'offre et de demande à court terme, Bank of America insiste sur les mutations technologiques et les besoins énergétiques croissants de l'économie mondiale pour justifier ses prévisions à la hausse des prix à moyen et long terme.