Le pétrole fait du surplace après un début d'année dans le rouge
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a cédé 0,15% à 78,57 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, a grappillé 0,13% à 73,77 dollars.
Le début d'année a été ardu pour les cours qui ont perdu plus de 7%, déprimés par l'incertitude de la demande en Chine alors que la levée des restrictions sanitaires qui faisait espérer une rapide réouverture de l'économie, a laissé la place à la propagation du Covid-19.
Un instant vendredi, "les investisseurs ont pu penser que les pertes précédentes avaient été un peu exagérées", ont espéré les analystes d'Energi Danmark.
Le réseau américain d'oléoducs Colonial Pipeline a été contraint de fermer sa ligne 3 en raison d'une fuite dans sa station de livraison de Witt, près de Danville, en Virginie.
Le redémarrage de la ligne est prévu samedi.
Mais les inquiétudes quant à l'économie mondiale et la situation épidémique chinoise limitent toujours la remontée des prix.
Pour Robert Yawger, l'élan éphémère de la séance "montre que la structure du marché est baissière"."Les perspectives de la demande de brut à court terme ne semblent pas pouvoir être stimulées par une reprise économique robuste de la Chine", ajoute Edward Moya.
🇨🇳 La situation sanitaire du pays, premier importateur mondial de brut, pèse directement sur sa croissance et donc sa demande en pétrole.
(c) AFP