Le pétrole continue de grimper, records pluriannuels du Brent et du WTI
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre gagnait 0,75% par rapport à la clôture de vendredi, à 85,50 dollars à Londres.
Il a atteint peu avant 03H15 GMT 86,04 dollars, une première depuis le 4 octobre 2018.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avaient déjà bouclé vendredi leurs sixième et huitième hausse hebdomadaire, respectivement.
Les prix des deux contrats de référence de part et d'autre de l'Atlantique "continuent de grimper lundi matin", constate Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, "alors que la demande de kérosène augmente".
L'allègement des restrictions de déplacement des personnes à destination de plusieurs pays, comme aux États-Unis ou en Asie du Sud-Est, permet au secteur aérien de progressivement se relancer.
Le report d'une partie de la demande de gaz, dont les prix ont flambé, à l'approche de l'hiver dans l'hémisphère nord alimente également la pression sur l'or noir.
Or l'offre reste toujours contrainte, l'alliance composée des treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix alliés, identifiée sous l'acronyme OPEP+, ne relevant que très lentement sa production sabrée au plus fort de la pandémie de Covid-19.
La tendance haussière risque peu de s'inverser "sans aucun signe d'ouverture des robinets de la part de l'OPEP+, ni d'annonces du gouvernement américain sur la libération des réserves de pétrole", juge Jeffrey Halley, de Oanda.
Le marché a par ailleurs ignoré le tassement de la croissance économique chinoise annoncé lundi, de 4,9% sur un an au troisième trimestre contre 7,9% le trimestre précédent.
La Chine est pourtant un marché clé pour le brut en sa qualité de premier importateur mondial.
(c) AFP