Le pétrole accélère, début de négociations de l'Opep+
Vers 12H30 GMT (14H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 70,95 dollars à Londres, en hausse de 2,35% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet s'appréciait de 3,17% à 68,42 dollars.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont atteint un peu plus tôt dans la séance 71,18 dollars et 68,69 dollars, des prix respectivement plus vus depuis le 8 mars de cette année et le 23 octobre 2018.
La reprise est même là, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui a relevé lundi ses prévisions de croissance mondiale pour 2021 et 2022.
Après une récession historique en 2020, qui a vu l'activité économique mondiale se contracter de 3,5%, l'OCDE prévoit une hausse du PIB de 5,8% en 2021, "le taux le plus élevé depuis 1973", a précisé l'économiste en chef de l'institution, Laurence Boone, lors d'une conférence de presse.
"A cet enthousiasme s'ajoute le fait que l'OPEP+ devrait laisser sa politique inchangée", ajoute Mme Dickson.
Les investisseurs ont en effet les yeux tournés vers le sommet ministériel réunissant mardi les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), emmenés par l'Arabie saoudite, et leurs alliés, dont la Russie, partenaires via l'accord OPEP+, qui doit arbitrer sur leurs quotas de production à venir.
Cette réunion est précédée du désormais mensuel Comité de suivi de l'accord en vigueur de réduction de la production du groupe (JMMC) qui a commencé par visioconférence peu avant 11H30 GMT (13H30 HEC).
Le cartel doit cependant tenir compte de l'Iran, qui "attend en embuscade la levée de ses sanctions", explique Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.
La République islamique est en effet engagée dans des négociations indirectes avec les États-Unis à Vienne, par l'entremise des Européens, afin de ressusciter un accord encadrant son programme nucléaire.
Si les pourparlers aboutissent, la levée d'un certain nombre de sanctions économiques, dont l'embargo sur le pétrole en vigueur depuis 2018, pourrait conduire à une forte hausse de la production de l'Iran.
Le ministre du Pétrole iranien Bijan Namdar Zanganeh, cité par Shana, l'agence officielle de son ministère, a d'ailleurs qualifié lundi de "priorité" un quasi-triplement de la production actuelle du pays.
(c) AFP