Le pétrole retrouve des couleurs après une journée noire
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en avril valait 22,76 dollars, en hausse de 11,73% par rapport à la clôture de mercredi.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai gagnait 5,79% à Londres, à 26,32 dollars.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. déclinent fortement depuis l'échec des négociations entre l'Arabie saoudite et la Russie lors du dernier sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés au début du mois de mars.
Ryad et Moscou, alliés depuis 2016 via l'accord OPEP+, se livrent désormais une guerre des prix fratricide. Ils ont annoncé vouloir inonder un marché du brut dont l'offre était déjà excédentaire et qui subit de plein fouet une baisse de la demande sous l'effet des mesures drastiques pour enrayer la pandémie de nouveau coronavirus.
La situation "ne devrait pas durer trop longtemps", a estimé Carlo Alberto De Casa, d'ActivTrades, "car pour la Russie et l'Arabie saoudite, cette guerre du pétrole est préjudiciable et doit être résolue".
Le vice-président de Lukoïl Leonid Fedun a d'ailleurs déclaré jeudi à la chaîne télévision du quotidien russe RBK que les deux pays devaient reprendre les négociations pour stabiliser la situation sur le marché pétrolier. Selon lui, un baril à 25 dollars est pire qu'un "cauchemar" pour les sociétés pétrolières russes.
Par ailleurs, un plan d'"urgence" colossal de 750 milliards d'euros dévoilé par la BCE mercredi pour tenter de contenir les répercussions sur l'économie de la pandémie de coronavirus a aidé au rebond des cours du pétrole en cours de séance asiatique.
Aux États-Unis, les négociations se poursuivaient pour un plan de relance qui pourrait atteindre 1.300 milliards de dollars.
Mais le tableau reste "incroyablement sombre" pour les cours de l'or noir, a toutefois nuancé Neil Wilson, de Markets.com.
(c) AFP