Le pétrole recule un peu, l'Opep+ s'accorde sur une date de réunion
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 61,73 dollars à Londres, en baisse de 41 cents par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juillet cédait 7 cents à 53,83 dollars.
Ces réunions suivront donc de près celles du G20, où le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping devraient se rencontrer, a souligné Craig Erlam, analyste chez Oanda.
"La guerre commerciale est le plus grand danger pour l'économie mondiale en ce moment et elle a conduit à des révisions à la baisse des perspectives de la demande de pétrole, ce qui pèse sur les prix", a-t-il détaillé.
Les perspectives d'accord entre les deux plus grandes économies mondiales pourraient donc jouer sur la décision de l'OPEP+ de renouveler ou non son accord de limitation de la production au deuxième semestre.
Dans ce contexte chargé pour le marché du pétrole, les données hebdomadaires officielles sur les réserves américaines, qui seront publiées à 14H30 GMT par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), retenaient un peu moins l'attention des investisseurs que d'habitude.
Pour la semaine achevée le 14 juin, les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 1,25 million de barils, sur une hausse des stocks d'essence de un million de barils, et sur une augmentation des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) de 800.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Cette baisse ne suffit cependant pas à apaiser les craintes d'un surplus d'offre "vu les hausses très importantes qui ont été enregistrées ces dernières semaines", a commenté Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
(c) AwP