Le pétrole recule, inquiétudes sur la production russe
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 76,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 23 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juillet cédait 20 cents à 65,54 dollars une heure après son ouverture.
La Russie, qui mène avec l'Arabie saoudite le groupe de producteurs qui limitent leurs productions depuis début 2017, aurait donc d'ores et déjà modéré ses efforts en produisant 11,09 millions de barils par jour sur la première semaine de juin, alors qu'une réunion sur le sujet aura lieu vendredi 22 juin à Vienne.
"Entre les États-Unis qui ont augmenté leur activité à un niveau plus vu depuis trois ans et la Russie, l'effort de l'OPEP commence à ne plus peser dans la balance", a commenté Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
Selon la société américaine Baker Hughes, le nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux États-Unis, qui donne une indication de la production américaine de brut à venir, a augmenté à 862 unités, leur plus haut niveau depuis 2015.
La Russie et les États-Unis sont deux des trois plus grands producteurs mondiaux, avec l'Arabie saoudite.
"Nous restons optimistes à moyen terme", a cependant estimé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, qui juge que l'OPEP et ses partenaires ne pourront pas complètement compenser la baisse de l'offre sur le marché mondial causée par les problèmes de l'industrie vénézuélienne et par les sanctions américaines contre l'Iran.