Le pétrole stable, entre production américaine et conflit syrien
Vers 14H10 GMT (16H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 71,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 24 cents à 65,98 dollars une heure après son ouverture.
Les bombardements par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni de sites dans la Syrie de Bachar al-Assad accusé d'avoir utilisé des armes chimiques inquiétaient les marchés du pétrole, qui craignaient de voir la relation entre les deux plus grands producteurs mondiaux, la Russie et les Etats-Unis, se tendre.
"La crainte que les tensions ne montent s'est atténuée quand le président Donald Trump a remis à plus tard un nouvel arsenal de sanctions contre la Russie", a commenté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
La Maison-Blanche a indiqué lundi que les Etats-Unis envisageaient de prendre de nouvelles sanctions contre la Russie mais n'avaient pas encore pris de décision à ce sujet.
"Les pertes ont été aggravées lundi par le rapport de l'EIA (Agence américaine d'information sur l'Energie) qui prévoit une nouvelle hausse de la production des Etats-Unis", a noté Tamas Varga, analyste chez PVM.
Le marché attend désormais le rapport hebdomadaire de l'EIA qui sera publié mercredi.
(c) AFP