Le pétrole monte légèrement avant le rapport sur les stocks américains
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 71,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai a gagné 30 cents pour finir à 66,52 dollars.
"Après toute l'agitation liée à la situation en Syrie et à toutes ses ramifications éventuelles, le marché se stabilise un peu en attendant de voir d'où pourrait venir le prochain facteur capable de faire bouger les cours", a commenté Matt Smith de ClipperData.
Les frappes menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni sur la Syrie, accusée d'avoir utilisé des armes chimiques, avaient ébranlé les marchés du pétrole qui craignaient de voir s'envenimer la relation entre les deux plus grands producteurs de brut au monde, la Russie et les Etats-Unis.
Toutefois "la crainte que les tensions ne montent s'est atténuée quand le président Donald Trump a remis à plus tard un nouvel arsenal de sanctions contre la Russie", a souligné Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Après la diffusion lundi d'un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie sur la productivité des puits de forage aux Etats-Unis anticipant une nouvelle hausse de la production de brut dans le pays, le marché attendait désormais le rapport hebdomadaire de cette même agence sur le niveau des réserves de produits pétroliers.
Pour la semaine achevée le 13 avril, les analystes tablent sur un recul de 600.000 barils des stocks de brut, sur une hausse de 450.000 barils des stocks d'essence, et sur une baisse de 376.000 barils des stocks d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Toutefois, "on a observé ces derniers mois une cadence particulièrement élevée dans les raffineries, une baisse des importations de brut et une hausse des exportations", a-t-il ajouté. "Il faudra donc voir au cours des deux prochains mois si les tendances habituelles se confirment."
(c) AFP