Hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis
Lors de la semaine achevée le 20 octobre, les réserves commerciales de brut ont gonflé de 900.000 barils pour s'établir à 457,3 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de 3 millions de barils.
A ce niveau, les réserves commerciales de brut sont en baisse de 2,3% par rapport à la même époque en 2016 et s'inscrivent dans la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Elles s'inscrivent en repli de 4% par rapport à la même période l'an dernier mais sont dans la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) ont diminué de 5,2 millions de barils, quand les analystes anticipaient des réserves à l'équilibre.
Ils sont en diminution de 15,2% par rapport à leur niveau un an auparavant et restent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud), ont reculé de 300.000 barils à 63,7 millions de barils.
La cadence des raffineries s'est inscrite en hausse à 87,8% contre 84,5% la semaine précédente.
La demande d'essence lors des quatre dernières semaines a progressé de 1,6% par rapport à l'an dernier et celles des produits distillés a chuté de 6,5%.
Production en nette hausse
La production de brut a pour sa part nettement avancé, les Etats-Unis extrayant en moyenne 9,51 millions de barils par jour contre 8,41 millions la semaine précédente. Les statistiques de la semaine dernière avaient été affectées par la suspension de certaines plate-formes suite au passage de la tempête Nate dans le sud des Etats-Unis.
La production se rapproche du pic de 9,61 millions de barils extraits par jour atteint en juin 2015.
Les exportations d'or noir, qui s'étaient établies à 1,80 million de barils par jour la semaine précédente, ont progressé à 1,92 million de barils par jour.
C'est toutefois moins qu'il y a trois semaines quand les exportations avaient atteint leur plus haut niveau depuis que ces données ont commencé à être publiées en 1991 (1,98 million).
Le cours du brut accélérait un peu ses pertes après la diffusion du rapport, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre reculant de 34 cents, à 52,13 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) vers 15H20 GMT.
(c) AFP