Le pétrole recule, les stocks américains de brut en hausse
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 57,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 36 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 46 cents à 52,01 dollars.
Les analystes peinaient à décrypter les données hebdomadaires du Département américain de l'Energie sur les réserves de pétrole des Etats-Unis arrêtées au 20 octobre.
Les réserves commerciales de brut ont avancé de 900.000 barils pour s'établir à 457,3 millions, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de 3 millions de barils.
Les réserves d'essence ont de leur côté reculé de 5,5 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à une hausse de 1,7 million de barils.
"L'activité des raffineries est limitée, car nous entrons dans la saison de maintenance", a noté Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Markets, pour expliquer cette divergence entre brut et essence.
"Les marchés ont visiblement choisi de se concentrer sur l'augmentation des réserves de brut pour l'instant", a jugé David Madden, analyste chez CMC Markets.
"L'Arabie saoudite essaye visiblement de créer un consensus sur un renouvellement de l'accord (de l'OPEP, ndlr), comme l'ont prouvé dans les dernières semaines la visite du ministre saoudien (de l'Énergie) en Irak et celle du roi à Moscou", ont commenté les analystes de BNP Paribas.
L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, mènent l'accord qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à d'autres pays producteurs jusqu'en mars 2018 pour limiter leurs extractions et rééquilibrer le marché mondial.
Le cartel et ses partenaires se réuniront le 30 novembre à Vienne.
(c) AFP