Le pétrole en hausse, soutenu par des données de l'API et la Libye
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 24 cents à 48,61 dollars.
"Une hausse marquée des réserves pourrait relancer les ventes, tandis que si les réserves ont augmenté moins que les analystes ne l'attendait, voire ont reculé, les prix pourraient monter", a rappelé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
les réserves de brut pourraient augmenter de 2 millions de barils tandis que les réserves d'essence reculeraient de 2 millions de barils et celles de produits distillés de 1,2 million de barils, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg.
La fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute (API), qui enregistre ses propres données auprès des raffineurs américains, a fait état d'une hausse de 1,9 million de barils de brut.
"Il y a eu deux autres facteurs qui expliquent la hausse: deux grands champs pétroliers libyens ont du être fermés en raison d'un conflit armé, ce qui représente une baisse de production de 250.000 barils par jour. Par ailleurs, les Emirats arabes unis prévoient de réduire leur production quotidienne de 200.000 barils entre mars et mai, ce qui est plus que prévu", ont noté les analystes de Commerzbank.
(c) AFP