Le pétrole a du mal à trouver une direction à New York
Vers 14H00 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, s'adjugeait huit cents à 52,41 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain d'un recul de près d'un dollar et demi.
"On est en train de se dire que la baisse d'hier était exagérée", a résumé Phil Flynn, de Price Futures Group. "On peut s'attendre à ce que le marché se reprenne (...) et être confiants dans l'idée que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) va respecter ses baisses de production".
Ce contexte incertain est propice à des mouvements hésitants sur les cours pétroliers, déjà très fluctuants mardi pour la première séance de l'année, d'autant que "le dollar a atteint son plus haut niveau depuis 14 ans et a pesé sur le marché", comme l'a rappelé M. Flynn.
Le billet vert, dont la force pénalise les échanges pétroliers car ils sont libellés en dollars, se repliait un peu, ce qui est susceptible d'apporter un léger soutien au marché.
De plus, M. Flynn estimait que le marché pouvait compter sur une demande "soutenue" en ce début d'année, notamment aux Etats-Unis.
Néanmoins, "on annonce des températures plus clémentes aux Etats-Unis, ce qui devrait limiter la demande de chauffage", ont nuancé dans une note les experts de Commerzbank.
(c) AFP