Le pétrole chute, l'Arabie Saoudite menacerait d'augmenter sa production
Vers 12H45 GMT (13H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre perdait 39 cents à 44,27 dollars.
Alors que les prix se stabilisaient en début de séance, ils ont plongé après une information de presse plombant encore plus les perspectives de l'accord sur une limitation de la production.
"Les mauvaises nouvelles s'accumulent, puisque les Saoudiens menacent d'augmenter leur production selon la presse. Dans les faits, personne n'a le doigté nécessaire pour faire aboutir les négociations de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)", résumait Naeem Aslam, analyste de Think Markets.
L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, faisait partie des rares membres du cartel à s'être engagé à limiter sa production dans le cadre de l'accord trouvé fin septembre à Alger.
Lors d'une réunion de travail le week-end dernier, dont aucune information concrète n'était ressortie, l'Arabie Saoudite aurait menacé d'augmenter sa production si l'Iran, son rival géopolitique, refusait de s'imposer un plafond de sa production à 4 millions de barils par an, rapportait la presse vendredi.
Les observateurs attendent avec impatience la réunion officielle de l'OPEP, le 30 novembre à Vienne, pour savoir si l'accord sera finalisé.
(c) AFP