Le pétrole se replie sur la crainte d'excédents à cause des stocks US
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 81 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, lâchait 86 cents à 44,89 dollars.
"Les prix du pétrole étaient de nouveau instables jeudi, sans direction claire", relevait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets, qui remarquait que les prix s'étaient montrés volatils dans le sillage du rapport du DoE faisant état d'une baisse des stocks de pétrole brut mais d'une hausse surprise de ceux d'essence.
Autre élément mitigé, le département américain de l'Énergie a annoncé une petite hausse de la production américaine la semaine précédente, même si les observateurs relativisaient l'importance de ce chiffre.
"C'était uniquement dû à la normalisation qui se poursuit dans la production de pétrole en Alaska, en hausse de presque 40.000 barils par jour la semaine précédente", expliquaient les experts de Commerzbank, estimant que "sans cet élément spécifique, la production de pétrole américaine aurait diminué sensiblement".
La baisse marquée de la production américaine, engagée au début de l'année, donne une lueur d'espoir à des investisseurs qui espèrent vite voir se réduire la surabondance d'or noir dans le monde.
"Il semble que le marché a trouvé son équilibre autour de 45 à 50 dollars. Pour l'instant, le fait que l'offre surabondante a été neutralisée par le marché est encore davantage de l'ordre de la théorie que de la réalité", poursuivait M. Lawler.
(c) AFP