Le pétrole finit en hausse, porté par le recul des stocks aux USA
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai a gagné 1,86 dollar à 37,75 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a gagné 1,97 dollar à 39,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
"Il y avait beaucoup de choses à saluer" dans les chiffres hebdomadaires du ministère de l'Energie américain (DoE) sur les stocks de produits pétroliers, a souligné Bob Yawger, chez Mizuho Securities.
La baisse annoncée par le DoE est encore plus prononcée que ce qu'avait anticipé la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit mardi soir tabler sur un reflux de 4,3 millions de barils.
M. Yawger a souligné que le chiffre du DoE était d'autant plus appréciable qu'il contrastait fortement à la fois avec la forte augmentation des stocks la semaine précédente, et avec ce que l'on voit habituellement en cette saison de maintenance pour les raffineries.
"Cela implique que la saison où les raffineries (passent de la production d'hiver à la production d'été) se termine en avance", a-t-il précisé.
Parallèlement, la production américaine de brut a reculé une nouvelle fois, à hauteur de 14.000 barils par jour, laissant espérer qu'on la voie dès la semaine prochaine passer sous le seuil psychologique des 9 millions de barils par jour, pour la première fois depuis octobre 2014, a noté M. Yawger.
"Cela implique un affaiblissement de la demande et jette une ombre baissière", selon M. Evans.
Mais M. Yawger était moins pessimiste, estimant que le bas prix de l'essence à la pompe donnait l'espoir d'"une saison de déplacements automobiles très solide", à l'approche des beaux jours.
La baisse des stocks de pétrole aux États-Unis a réduit les inquiétudes concernant la surabondance d'offre et détourné l'attention de la réunion à venir entre producteurs, notait de son côté Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
D'autres délégués ont fait des commentaires similaires, mais nous sommes plus sceptiques, commentaient de leur côté les analystes de Commerzbank. Jusqu'à présent il n'est même pas certain que l'Iran se rende à la réunion, remarquaient-ils.
(c) AFP