Petit rebond technique du pétrole à New York au lendemain d'une nette baisse
Vers 13H00 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août prenait 40 cents à 51,81 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) au lendemain d'une baisse de plus de 1,5 dollar.
On dirait juste un petit rebond après le net déclin d'hier, qui a fait tomber les prix à leur plus bas niveau depuis un moment, et on voit comment les choses tournent d'ici la fin de la séance, a estimé Kyle Cooper, d'IAF Advisors. Je n'ai pas vu grand chose de nouveau.
Les cours ont fini mercredi à leur plus bas niveau depuis trois mois, et confirment, après une forte baisse début juillet, la fin de la période de stabilisation enregistrée autour de 60 dollars le baril à New York au cours du printemps.
Parfois, c'est difficile d'expliquer logiquement l'évolution des cours pétroliers, ont reconnu les experts de Commerzbank. Les prix ont monté il y a deux jours, alors que l'accord nucléaire avec l'Iran a ouvert la voie à encore plus de pétrole.
Toujours préoccupé par le niveau élevé de l'offre mondiale, le marché avait en effet réagi avec philosophie à l'annonce d'un accord entre Téhéran et les grandes puissances, qui laisse attendre une levée des sanctions et donc une reprise des exportations iraniennes.
Toutefois, hier, les prix se sont trouvés sous pression malgré des chiffres sur les réserves américaines, qui ont témoigné d'un déclin marqué des stocks de brut, ont noté les experts de Commerzbank.Selon le département de l'Energie des Etats-Unis, les réserves de brut ont décliné de plus de quatre millions de barils la semaine dernière, ce que certains observateurs expliquent par la cadence élevée des raffineries américaines, à plus de 95% de leur capacité.
Parmi les rares éléments saillants jeudi sur le marché du pétrole, les prix du Brent sont stimulés par une panne en mer du Nord à Buzzard, un gisement situé près de l'Ecosse, a noté Matt Smith de ClipperData.
Le prix du baril de Brent, côté à Londres sur l'Intercontinental Exchange (ICE), prenait en effet une quarantaine de cents.
(c) AFP