Le pétrole hésite à New York, malgré la baisse des stocks américains
Vers 14H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février cédait 4 cents à 48,63 dollar, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les chiffres du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves de brut apportent un soutien évident aux cours depuis leur parution mercredi, a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Advisors.
Les réserves de brut ont reculé de 3,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 2 janvier, s'ajoutant à une diminution de 1,8 million de barils au cours de la semaine précédente.
Et l'on a vu que la cadence des raffineries n'a que peu baissé, et a même progressé autour du golfe du Mexique. Donc, même si le marché reste assommé par une offre surabondante, on s'attend à une bonne demande des raffineries américaines pour la saison, ce qui soutient les prix.
Portés par le rythme soutenu de raffinage aux Etats-Unis, les produits pétroliers ont eux affiché de fortes progressions: les réserves américaines de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont bondi de 11,2 millions de barils et les stocks d'essence ont augmenté de 8,1 millions de barils.En outre, les anticipations des opérateurs à la veille des chiffres mensuels sur l'emploi aux Etats-Unis que le marché espérait encourageants pour l'activité américaine, et la demande en brut, participaient au petit rebond des prix, selon Matt Smith, de Schneider Electric.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont toutefois un peu déçu jeudi matin, baissant moins fortement que prévu, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.
Mais la bonne santé de l'activité américaine est une arme à double tranchant car cela tend à pousser encore la valeur du dollar vers le haut, pénalisant les matières premières libellées en dollar, comme le brut, a relevé Matt Smith.
Le billet vert évoluait jeudi vers 14H00 GMT à des plus hauts depuis décembre 2005 face à l'euro.