Le brut monte en raison de tensions sur l'offre
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 102,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 73 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 52 cents à 97,08 dollars.
"Après avoir commencé en baisse, les prix du pétrole progressent (lundi) matin", observaient les analystes de Commerzbank. Selon eux, les opérateurs étaient "soulagés" que l'indice PMI chinois ne soit pas passé sous la barre des 50 points.
L'indice PMI du gouvernement a reculé à 50,1 points en mai contre 50,8 points en mai - un chiffre supérieur à 50 indiquant une expansion de l'activité manufacturière et un indice inférieur, une contraction.
Toutefois, l'indice PMI publié par la banque HSBC a, lui, fait état de la plus forte contraction de la production manufacturière chinoise depuis neuf mois à 48,2 points en juin contre 49,2 points en mai, ce qui a pesé sur les cours du brut en début de séance.
La Chine absorbe plus de 10% de la production mondiale d'or noir, ce qui en fait le deuxième consommateur de la planète derrière les États-Unis.
Les prix du pétrole trouvaient également un soutien, lundi, dans quelques tensions sur l'offre mondiale de brut.
"La production de pétrole du gisement Buzzard en mer du Nord, par exemple, a été réduite depuis quelques jours maintenant à cause de problèmes techniques", rapportait-on chez Commerzbank.
Dans son dernier rapport mensuel, l'Agence international de l'énergie (AIE) a prévenu qu'elle envisageait cet été des interruptions de production pour maintenance en mer du Nord plus importantes que les précédentes années.
Les experts de Commerzbank pointaient également que la production mexicaine de pétrole a atteint en mai son plus bas depuis septembre 2011, à 2,51 millions de barils par jour.
"Le baril de Brent devrait rester autour des 100 dollars au cours du troisième trimestre (...) en raison de réels risques sur l'offre à court terme (Irak, Soudan du Sud, Nigeria, Libye, etc.)", ajoutait Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital.
jh
(AWP / 01.07.2013 12h51)