Le brut perd du de terrain, le marché scrute la croissance américaine
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 102,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 54 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 59 cents à 93,05 dollars.
Au cours des deux dernières séances, les cours du brut avaient nettement bénéficié d'un regain d'optimisme sur la demande d'or noir des États-Unis, plus gros consommateur de pétrole au monde, après la forte baisse des stocks d'essence et la hausse moindre qu'attendu des réserves de brut de la première économie mondiale la semaine dernière.
En outre, "il est évident que des chiffres de l'emploi ont toujours un impact sur la perception de l'économie, qu'elle soit régionale ou mondiale, et jeudi a été la preuve que sur ce plan, les États-Unis sont plus importants que le reste de la planète", observait Tamas Varga, analyste chez PVM.
En effet, l'annonce jeudi d'un recul plus important qu'attendu des nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux États-Unis la semaine dernière a donné un coup de pouce aux prix du brut, rassurant les investisseurs sur la vigueur de la reprise du marché du travail américain et ainsi sur les perspectives de la consommation énergétique du pays.
Les investisseurs optaient tout de même vendredi pour la prudence avant la publication de la première estimation du Produit intérieur brut (PIB) américain pour le premier trimestre 2013.
Le repli des cours restait tout de même faible, alors que le marché s'inquiète d'une possible montée des tensions au Moyen-Orient, région riche en or noir, en cas d'implication croissante des États-Unis dans le soutien à la rébellion syrienne.
Les États-Unis ont reconnu pour la première fois jeudi que le régime syrien avait probablement utilisé des armes chimiques, ce contre quoi le président Barack Obama avait mis en garde à de nombreuses reprises le régime Assad.
jh
(AWP / 26.04.2013 12h27)