Le brut ouvre en baisse à New York dans un marché volatil
Vers 14H20 GMT/15h20 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril s'échangeait à 97,25 dollars, en repli de 65 cents par rapport à la clôture de vendredi.
"Les investisseurs regardent du côté de l'Arabie saoudite qui augmente sa production et affirme qu'elle comblera tout déficit, ainsi que d'autres pays de l'Opep", l'organisation des pays exportateurs de pétrole, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Les révoltes dans le monde arabe et plus particulièrement en Libye, membre de l'Opep, continuaient de garder le marché pétrolier sous tension, mais les interventions rassurantes de l'Opep participaient dans une certaine mesure à apaiser les inquiétudes des investisseurs.
"En réponse au recul potentiel de la production libyenne, l'Arabie saoudite a relevé sa production à 9 millions de barils par jour, soit environ 500'000 à 600'000 barils de plus qu'en janvier", a rapporté Hussein Allidina, de Morgan Stanley Research Global.
Les échanges restaient volatils, alors que le baril new-yorkais était monté jusqu'à près de 100 dollars un peu plus tôt dans les échanges électroniques.
La vague de protestation secouant le monde arabe est parvenue jusqu'à Oman au cours du week-end, faisant un mort dimanche selon le gouvernement.
Oman, qui ne fait pas partie de l'Opep, a une production de brut de 860'000 barils pour jour, selon l'agence américaine de l'énergie (EIA) "et joue un rôle important comme étalon pour les livraisons de pétrole vers l'Asie. De plus, les manifestations arrivent ainsi à la porte de l'Arabie saoudite", selon les analystes de Commerzbank.
rp
(AWP/28 février 2011 15h40)