Le brut ouvre en baisse à New York, sous 99 dollars
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 98,94 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en recul de 71 cents par rapport à la veille.
A ce niveau, les cours affichent une hausse d'environ 8% sur l'année, une progression relativement modeste vu les turbulences qu'a traversé le marché pétrolier en 2011, avec les révoltes dans le monde arabe et la guerre en Libye.
"Le volume d'échanges est faible en raison des fêtes", a observé Phil Flynn, de PFG Best, alors que lundi sera férié aux Etats-Unis.
"Le marché se montre moins inquiet d'une possible fermeture par l'Iran du détroit d'Ormuz et les prix du pétrole se replient un peu. Les gens qui avaient procédé à des achats en réaction à la situation iranienne allègent un peu leurs positions", a-t-il poursuivi.
Les cours du brut sont soutenus depuis plusieurs semaines par les tensions croissantes autour du dossier nucléaire iranien. Ils avaient dépassé mardi la barre des 100 dollars lorsqu'un haut responsable iranien, le premier vice-président Mohammad Reza Rahimi, avait prévenu que Téhéran fermerait le détroit d'Ormuz si des sanctions étaient décidées par les pays occidentaux contre les exportations de pétrole de la République islamique.
Mais Téhéran a tempéré ses propos mercredi, un responsable militaire estimant que fermer ce passage, par lequel transite plus du tiers du fret maritime pétrolier mondial, n'était pas nécessaire à ce stade.
En revanche, selon Phil Flynn, le marché pétrolier reste inquiet de la crise de la dette en zone euro et de ses répercussions sur l'économie mondiale et la demande d'or noir.
En Espagne, le nouveau gouvernement a affirmé vendredi que le déficit public du pays serait "autour de 8%" du PIB fin 2011, bien au-dessus de l'objectif que s'était fixé l'équipe socialiste sortante, à 6%.
rp
(AWP / 30.12.2011 15h37)