Le brut en nette hausse à New York, dopé par les banques centrales
Vers 14H15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier s'échangeait à 101,11 dollars, en hausse de 1,32 dollar par rapport à la veille.
"Le marché salue les nouvelles économiques du jour", a résumé Tom Bentz, de BNP Paribas.
"La principale nouvelle du jour, c'est l'action concertée des banques centrales. Cela va rendre moins onéreux d'emprunter de l'argent. Tous les marchés ont décollé", a-t-il poursuivi.
Les grandes banques centrales de la planète, dont la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (Fed), vont, notamment, faciliter et étendre jusqu'en février 2013 les échange de devises entre elles pour soulager le système financier.
"Ce qui a empêché les cours de monter, ce sont les nuages noirs qui s'accumulent sur l'économie. Ces nuages n'ont pas disparu, mais toute tentative d'améliorer la situation est une bonne chose pour l'économie mondiale et donc pour la demande de produits pétroliers", a expliqué M. Bentz.
Plus tôt, les cours avaient été soutenus par l'abaissement par la Banque centrale chinoise des niveaux de réserves obligatoires des banques, afin de leur permettra de prêter davantage et de stimuler l'activité du deuxième pays consommateur mondial de brut.
Aux Etats-Unis, le premier consommateur, les embauches du secteur privé ont fortement augmenté en novembre, selon le cabinet ADP, qui estime les créations de postes à 206.000, bien plus que prévu et que le mois précédent.
Mardi, le baril avait déjà pris 1,58 dollar sur fond de tensions de plus en plus forte entre les pays occidentaux et l'Iran, soupçonné de mettre au point l'arme atomique.
De nouvelles sanctions risquent de "réduire l'offre de produits distillés en Europe et va mettre plus de pression sur le nouvel exportateur de pétrole, les Etats-Unis, pour répondre à la demande mondiale", a estimé Phil Flynn, de PFG Best.
Le marché pétrolier attend pour 15H30 GMT les statistiques hebdomadaires sur l'évolution des stocks pétroliers américains. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablent sur une baisse légère de 500.000 barils des réserves de brut, une hausse de 1,3 million de barils de celles d'essence, et un recul de 1,1 million de barils de celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage).
sm
(AWP / 30.11.2011 15h46)