Le pétrole faiblit avec le regain épidémique en Chine
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier, reculait de 2,08% à 86,52 dollars.
Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, baissait de 1,93% à 79,40 dollars.
Les questions qui se posent actuellement sont celles "de l'économie, de la Chine, et de l'impact que la décision du G7 aura sur la production russe", résume Craig Erlam, analyste chez Oanda.
La situation économique et épidémique en Chine est en effet particulièrement scrutée par le marché pétrolier, le pays étant le deuxième consommateur mondial de brut.
Et la Chine poursuit encore sa politique sanitaire zéro Covid, qui implique de stricts confinements, des quarantaines pour les personnes testées positives et des tests PCR quasi-quotidiens.
Pékin, la capitale chinoise connaît ces derniers jours une flambée épidémique jamais vue depuis le début de l'épidémie de Covid-19.
La ville a annoncé mercredi près de 1.500 nouveaux cas positifs, un niveau jamais atteint dans la capitale depuis le début de la pandémie mais qui reste faible selon les critères internationaux.
En parallèle, le marché a les yeux tournés vers l'entrée en vigueur imminente de l'embargo européen sur le brut russe et le plafonnement des prix envisagé.
La coalition des Etats souhaitant imposer un plafonnement du prix du pétrole russe, qui regroupe le G7, l'Union européenne et l'Australie, devrait annoncer la limite envisagée "dans les prochains jours", a affirmé mardi un responsable du Trésor, le ministère américain des Finances.
Le Kremlin a prévenu que la Russie ne livrerait plus de pétrole aux pays qui mettraient en place un tel plafonnement.
Une telle réponse de la Russie pourrait alors permettre une nouvelle hausse du prix du baril, s'accordent les analystes.
(c) AFP