Le pétrole plombé par les tensions sino-américaines
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 76,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 1,17 dollar à 75,14 dollars une heure après son ouverture.
"La faiblesse des prix du pétrole depuis lundi est probablement due à un marché frileux, alors que certains parient sur de nouvelles taxes américaines sur les importations chinoises", ont commenté les analystes de JBC Energy.
L'administration américaine prépare une liste de nouvelles sanctions si aucune avancée n'est trouvée en décembre en marge du G20 par les présidents chinois et américain, Xi Jinping et Donald Trump, selon des informations de l'agence Bloomberg.
Les tensions commerciales pourraient peser sur la croissance mondiale, et donc sur la demande de pdemande de pétroleeacute;trole.
Du côté de l'offre, Washington appliquera à partir de la semaine prochaine ses sanctions contre les exportations de pétrole iranien.
"Les importations japonaises de brut iranien sont tombées à 132.000 barils par jour en septembre, contre 190.000 barils en septembre 2017", ont souligné les analystes d'ING, un exemple des changements de pratique des clients du troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se détournent de son offre pour éviter les foudres de Washington.
Enfin, les marchés prendront connaissance mercredi des données hebdomadaires officielles sur les réserves de brut des États-Unis, qui ont grimpé sur les dernières semaines, signe que l'offre répond amplement à la demande du pays, géant de la production et premier consommateur mondial.
Pour la semaine achevée le 26 octobre, les analystes tablent sur une hausse des réserves de brut de 3,21 millions de barils, sur une baisse de 2 millions de barils des stocks d'essence et de 1,5 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP