Le pétrole recule, les tensions sino-américaines menacent la demande
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 76,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 40 cents à 66,64 dollars.
L'administration américaine prépare une liste de nouvelles sanctions si aucune avancée n'est trouvée en décembre en marge du G20 par les présidents chinois et américain, Xi Jinping et Donald Trump, selon des informations de l'agence Bloomberg.
Du côté de l'offre, Washington appliquera à partir de la semaine prochaine ses sanctions contre les exportations de pétrole iranien.
"Les importations japonaises de brut iranien sont tombées à 132.000 barils par jour en septembre, contre 190.000 barils en septembre 2017", ont souligné les analystes d'ING, un exemple des changements de pratique des clients du troisième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se détournent de son offre pour éviter les foudres de Washington.
"L'Arabie saoudite a promis aux États-Unis de garder des niveaux de productions élevés pour compenser cette perte de l'offre, cela empêche des achats frénétiques sur le marché", a argué Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
Enfin, les marchés prendront connaissance mercredi des données hebdomadaires officielles sur les réserves de brut des États-Unis, qui ont grimpé sur les dernières semaines, signe que l'offre répond amplement à la demande du pays, géant de la production et premier consommateur mondial.