Le pétrole monte, les risques s'amoncellent sur la production mondiale
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 79,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,08 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août prenait 40 cents à 74,25 dollars.
Si le débit concerné est minime, environ 23.000 barils de brut par jour, il vient ajouter la Norvège à une longue liste de pays dont la production est perturbée.
"L'offre canadienne va rester réduite, alors que les problèmes s'additionnent pour y limiter les extractions de 360.000 barils par jour" alors qu'une mine de sables bitumineux a dû arrêter son activité en raison de pannes, a notamment souligné Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
En ajoutant les perturbations en Iran, au Venezuela, en Angola et en Libye, "même si l'Arabie saoudite a promis d'augmenter sa production, les investisseurs estiment que les réserves de brut vont s'amenuiser", a-t-il ajouté.
Concernant la production canadienne, "selon les dernières informations de Syncrude (opérateur de la mine), une partie de la production devrait revenir dans la deuxième moitié de juillet, mais la mine repartira à plein régime seulement en septembre", a relevé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Il ne faut pas non plus complètement oublier qu'il y a d'autres sources de pétrole sur les marchés", ont tempéré les analystes de Barclays, qui estiment que les gouvernements de pays consommateurs pourraient débloquer leurs réserves de secours pour éviter que le prix trop élevé du baril ne pèse sur leurs économies.
Pour la semaine achevée le 6 juillet, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera ses chiffres mercredi, tandis que la fédération professionnelle fera état de ses données indépendantes mardi soir.
(c) AFP