Le pétrole monte dans un marché hésitant
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 73,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin prenait 22 cents à 68,15 dollars.
"Dans l'ensemble, nous continuons de patienter en attendant la décision américaine sur l'Iran", a résumé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Le président Donald Trump s'est montré très critique sur l'accord sur le nucléaire iranien et pourrait refuser de le prolonger le 12 mai, ce qui entraverait l'industrie pétrolière du troisième producteur de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Les marchés attendent également de voir si, en cas de retrait des Etats-Unis, les autres participants de l'accord refuseront eux aussi les exportations iraniennes.
Dans ce contexte, les prix n'ont pas souffert outre mesure de la hausse marquée des réserves et de la production de brut des Etats-Unis.
Selon l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), les stocks de brut ont grimpé de 6,2 millions de barils sur la semaine achevée le 27 avril. La production américaine a atteint un dixième record historique de suite avec 10,62 millions de barils par jour en moyenne.
"La crainte des investisseurs est qu'un refus (du gouvernement vénézuélien) mène à de nouvelles sanctions", ce qui perturberait encore plus la production déjà endommagée du pays, a commenté Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
(c) AFP