Le pétrole recule, la production américaine inquiète toujours
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 61,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 39 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre cédait 19 cents à 55,14 dollars.
Les données hebdomadaires publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE) ont prolongé le pessimisme ambiant quand elles ont montré une hausse inattendue des réserves de brut et une production jamais atteinte depuis que ces données sont enregistrées, en 1983.
Les exportations américaines sont également scrutées par les investisseurs, alors qu'elles ont grimpé à 1,13 million de barils par jour la semaine dernière.
"Les Etats-Unis continuent d'avoir des réserves élevées par rapport à leur niveau moyen, contrairement au reste du monde. Les exportations sont le principal moyen de normaliser la situation", ont expliqué les analystes de RBC Capital Markets.
"Les acteurs du marché se demandent désormais comment l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) va réagir à la hausse de la production des Etats-Unis", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Le reste de la production mondiale est limitée par l'accord de baisse des extractions qui lie l'OPEP à d'autres pays, dont la Russie, pour abaisser les réserves mondiales et faire remonter les prix.
(c) AFP