Le pétrole aidé à New York par un regain d'optimisme sur la demande de brut
Le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre, référence américaine du brut, a gagné 1,07 dollar pour clôturer à 49,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 55,16 dollars, en hausse de 89 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans son rapport mensuel diffusé mercredi, l'AIE estime que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,6 million de barils par jour (mbj) en 2017. C'est 100.000 barils par jour de plus que ses estimations d'août.
Quant aux stocks commerciaux, qui augmentent habituellement à ce moment de l'année, ils sont restés stables dans les pays développés.
Dans son propre rapport mensuel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait fait état mardi d'une baisse de la production de ses pays membres en août et avait aussi revu à la hausse la demande pour 2017.
"Les marchés ont poussé un soupir de soulagement en voyant l'OPEP enfin ralentir sa production, qui augmentait depuis mars", ont indiqué les analystes de PVM.
Le cartel est engagé depuis fin 2016, avec d'autres producteurs dont la Russie, dans un accord de limitation des extractions. Mais après avoir à peu près respecté ses objectifs en début d'année, l'OPEP amplifiait depuis plusieurs mois sa production.
Dans ce contexte, le rapport hebdomadaire sur le niveau des réserves de pétrole aux Etats-Unis "a été accueilli avec des pincettes car il reflète les conséquences de l'ouragan Harvey, qui est un phénomène temporaire", selon M. Lebow.
Conséquence: les stocks de brut ont reculé de 5,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 8 septembre tandis que ceux d'essence ont plongé de 8,4 millions de barils.
Les stocks de produits distillés ont aussi reculé, de 3,2 millions de barils.
L'ouragan avait aussi conduit à la fermeture préventive d'une partie des plateformes pétrolières dans le Golfe du Mexique et dans le bassin d'Eagle Ford au Texas, mais ces dernières semblent avoir rapidement repris leurs activités: la production américaine a progressé de 572.000 barils par jour à 9,35 millions de barils par jour (mbj).
(c) AFP