Le pétrole ouvre en baisse à New York, interrogations sur l'impact d'Harvey
Vers 13H25 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre, la référence américaine, cédait 13 cents par rapport à la clôture de la veille et évoluait à 47,10 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le gallon d'essence (3,8 litres) pour livraison en octobre échangé sur le marché new-yorkais, qui avait pris jusqu'à 15% jeudi, se repliait également vendredi matin, de 2,96% à 1,7266 dollar.
Plusieurs raffineries de la côte texane avaient fermé par précaution et les inondations freinent leur réouverture, faisant craindre une chute importante de la demande de brut.
"Mais il semblerait que les raffineries ne soient pas autant endommagées qu'après l'ouragan Katrina par exemple", a souligné M. Melek.
Les investisseurs surveillent également la réouverture des ports de la côte, s'interrogeant sur leurs capacités à accueillir de nouveau les cargos pétroliers.
"On s'attendait à ce que les stocks de brut gonflent au cours des prochaines semaines, ce qui ne sera peut-être pas le cas", a noté M. Melek.
L'administration a aussi tenté d'intervenir "pour éviter les pénuries d'essence et tenter de calmer l'envolée des prix" en autorisant l'utilisation des réserves stratégiques de pétrole et en assouplissant temporairement les normes sur la composition du carburant, a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.
Le cartel s'est engagé avec d'autres producteurs fin 2016 à limiter leurs extractions afin de tenter de redresser les prix. Mais le respect de cet accord varie en fonction des mois.
(c) AFP