Le pétrole passe sous les 50 dollars à New York, plombé par les réserves américaines
Vers 10H40 GMT (11H40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 52,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 89 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 92 cents à 49,36 dollars.
A 10H10 GMT, les cours sont descendus à leurs plus bas niveaux depuis le 1er décembre soit au lendemain de l'annonce de l'accord de l'OPEP avec ses partenaires, le baril Brent s'échangeant pour 52,02 dollars et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour 49,20 dollars.
"Les acteurs du marché se demandent désormais à quel point les efforts de l'OPEP peuvent être efficaces alors que les réserves américaines grimpent", a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste de London Capital Group.
Lors de la semaine achevée le 3 mars, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 8,2 millions de barils pour atteindre 528,4 millions de barils, selon les données publiées mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE), alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur une progression de seulement 2 millions.
"Visiblement, la goutte qui devait faire déborder le vase est tombée mercredi sur le marché du pétrole", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
De plus pour ces analystes, "la chute des cours a pu être déclenchée par des commentaires de Harold Hamm, un des pionniers du pétrole de schiste et directeur du (groupe pétrolier) Continental Resources. Il a prévenu que le pétrole de schiste américain pourrait +tuer le marché du pétrole+ si la production devait augmenter trop rapidement".
(c) AFP