Le pétrole stable, inquiétude sur l'avenir de l'accord sur la production
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 6 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février reculait de 13 cents à 52,24 dollars.
"Cette fois-ci, la cause de la baisse est l'Arabie saoudite, qui a affirmé que la limitation de la production n'aurait pas besoin d'être étendue au delà des six premiers mois de l'année", a expliqué Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, est en effet le pilier de l'accord conclu par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et par ses partenaires pour limiter leur production et permettre au marché de retrouver l'équilibre.
"A mon avis, il est peu probable qu'on ait besoin de maintenir" la réduction de production au delà de juin, a déclaré le ministre de l'Energie, Khaled al-Faleh, à des journalistes en marge d'un forum sur l'énergie à Abou Dhabi.
Dans ce contexte, le marché n'a pas profité des nouvelles de baisse des extractions provenant de plusieurs producteurs.
(c) AFP