Le pétrole recule, les marchés doutent des limitations de production
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 56 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février reculait de 55 cents à 52,46 dollars.
"Les prix étaient partis en hausse vendredi matin alors que l'Arabie Saoudite et la Russie ont à nouveau affirmé limiter leurs extractions dans un effort de réduction de la surproduction mondiale, mais les acteurs du marché auraient besoin de preuves concrètes que la production mondiale recule pour que la hausse se maintienne", a expliqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui mènent l'effort de limitation de la production, étaient réunis à Abu Dhabi jeudi.
"Le ministre de l'Energie de l'Arabie Saoudite, Khaled al-Faleh, a indiqué que le royaume produit actuellement moins de 10 millions de barils par jour, son plus bas niveau d'extraction depuis 22 mois et en deçà de son objectif de 10,06 millions de barils par jour", ont commenté les analystes de JBC Energy.
Son homologue russe, Alexandre Novak, a pour sa part annoncé aux agences russes que la production nationale avait été réduite plus que prévu, sans citer de chiffres.
"Par ailleurs, les importations chinoises de brut ont atteint un plus haut historique à 8,6 millions de barils par jour en décembre, soit une hausse de 10% par rapport au même mois en 2015", ont souligné les analystes de JBC.
(c) AFP