Le pétrole baisse un peu à New York, le marché scrutant la Chine
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 39 cents à 52,62 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Le marché du pétrole souffre des chiffres sur le commerce chinois", a mis en avant John Kilduff, d'Again Capital.
"L'économie chinoise consomme de l'énergie de façon intensive, que ce soit du pétrole brut ou des produits raffinés", a souligné M. Kilduff. "La faiblesse du secteur manufacturier, en particulier, est une mauvaise nouvelle pour le marché pétrolier."
Certes, en ce qui concerne l'or noir en lui-même, ses importations restent à un niveau sans précédent en Chine, à la fois pour 2016 et pour le seul mois de décembre.
"Le niveau record des importations chinoises de brut a permis au marché du pétrole de largement garder le bénéfice de sa récente hausse", ont avancé dans une note les experts de Commerzbank.
C'est donc une fois de plus l'hésitation qui domine sur le marché de l'or noir, à l'image d'une semaine marquée par de fortes fluctuations.
En tout état de cause, les chiffres chinois ont permis de distraire un peu les investisseurs de considérations largement centrées sur les chances d'une réduction de l'offre, depuis l'entrée en vigueur le 1er janvier d'accords de baisse de la production entre grands pays producteurs.
(c) AFP