Le pétrole peine à rebondir à l'ouverture à New York
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, prenait quatre cents à 35,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Ce rebond est d'autant plus modeste que les cours ont terminé la semaine précédente à leurs plus bas niveaux depuis 2009 à New York. Ils ont même plongé lundi à des niveaux sans précédent depuis 2004 à Londres pour le baril de Brent, référence européenne du brut, dont le prix stagnait mardi à un peu plus de 36 dollars.
"On entre dans une période d'échanges réduits", a mis en avant James Williams de WTRG Economics. "Beaucoup de gens sont en vacances, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe. Donc ce qui se passera (sur le marché) d'ici la fin de l'année n'aura probablement pas autant d'importance que d'habitude."
Non seulement, le marché pétrolier new-yorkais sera clos vendredi pour Noël mais il fermera la veille avec une heure d'avance, à 18H30 GMT.
Les cours s'apprêtent en tout cas à finir plus bas qu'il y a un an, alors qu'ils avaient déjà chuté lors du second semestre 2014, sous le coup d'une offre trop élevée à travers le monde.
Début décembre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a donné un nouveau coup au marché en renonçant à se fixer des objectifs chiffrés de production, ce qui a été interprété comme le signe de sa volonté de défendre ses parts de marchés."Il n'y a toujours aucun signe du fait que la récente dégringolade des cours de pétrole pourrait être en train de s'atténuer", a conclu Michael Hewson, de CMC Markets.
(c) AFP