USA: les stocks de pétrole montent plus que prévu, la production rebondit
Lors de la semaine achevée le 2 octobre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 3,1 millions de barils pour atteindre 461,0 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg ne s'attendaient qu'à une hausse de 2,25 millions.
Les réserves de brut restent "proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans", a encore une fois souligné le DoE. Elles enregistrent une progression de 27,5% par rapport à la même période de l'an dernier.
Les réserves d'essence ont, de leur côté, augmenté de 1,9 million de barils, alors que les analystes de Bloomberg ne prévoyaient qu'une hausse de 250.000 barils.
Elles sont en hausse de 6,8% par rapport à la même période de 2014, et se situent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont en revanche reculé de 2,5 millions de barils, alors que les experts de Bloomberg ne s'attendaient qu'à un déclin de 300.000 barils.
Ils progressent tout de même de 18,2% par rapport à la même époque en 2014, et restent au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
- Les raffineries ralentissent
Très surveillée par les analystes, la production américaine a rebondi, alors qu'elle avait décliné une semaine plus tôt et, plus largement, régulièrement baissé en septembre. Elle a avancé de 76.000 barils par jour (b/j), à 9,172 millions de barils par jour (mbj).
Egalement suivies de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 100.000 barils, à 53,1 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 2,3 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,3 mbj de produits pétroliers, soit 0,3% de moins qu'à la même époque en 2014.
Durant la même période la demande de produits distillés a monté de 3,7% sur un an, et celle d'essence a avancé de 4,0%.
Les raffineries américaines ont de nouveau ralenti la cadence, fonctionnant à 87,5% de leurs capacités contre 89,8% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre, ralentissait nettement sa hausse et ne prenait plus que 13 cents à 48,66 dollars après avoir avancé de plus d'un dollar peu avant la publication de l'EIA.
(c) AFP