Le pétrole baisse, légère hausse de la production américaine
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 48,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 76 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1,29 dollar à 45,07 dollars.
Le repli des réserves américaines de brut combiné à une baisse des réserves de Cushing (centre de stockage situé dans le centre-sud des États-Unis, NDLR) a tout d'abord soutenu les cours, car un déclin des stocks est souvent de bonne augure concernant la demande du premier consommateur de pétrole au monde.
Suivies de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing, qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont baissé de 500.000 barils, à 54,0 millions de barils.
Mais cela n'a pas été suffisant, selon Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank, et les cours demeuraient coincés dans une fourchette étroite.
La surabondance d'or noir sur les marchés qui leste les cours depuis plus d'un an, continue de plomber le moral des investisseurs.
Les réserves de brut restent en effet "proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans", selon le DoE. Elles enregistrent une progression de 26,8% par rapport à la même période l'année dernière.
De plus, la production américaine a interrompu six semaines consécutives de baisse par un petit rebond de 19.000 barils par jour (bj), à 9,136 millions de barils par jour (mbj).
Or, certains investisseurs espéraient que la production décline, comme la semaine précédente. Et même petit, ce rebond de la production américaine est suffisant pour lester les cours dans un marché qui cherche à se stabiliser, constatait Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.
"Mis à part les chiffres faibles de l'activité manufacturière chinoise qui ont été publiés plus tôt ce mercredi, l'augmentation de la production américaine est le seul nouveau facteur baissier sur les marchés du pétrole", notait M. Deshpande.
(c) AFP