New York: Les cours du pétrole ont nettement baissé mercredi à New York après des chiffres hebdomadaires contrastés sur l'offre américaine, dont le marché a retenu un rebond de la production, jugé de mauvais augure face à une surabondance mondiale persistante.Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en novembre, dont c'était le premier jour de cotation, a perdu 1,88 dollar à 44,48 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, pour livraison en novembre a cédé 1,33 dollar à 47,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Comme souvent les mercredis, la principale actualité du marché pétrolier a été fournie par le Département de l'Energie des Etats-Unis (DoE), qui a publié ses chiffres hebdomadaires sur l'état des réserves américaines.
Le marché a initialement bien réagi à l'annonce d'une baisse de près de deux millions de barils des réserves de pétrole brut, mais s'est finalement orienté dans le rouge en deuxième partie de séance.
"Il arrive parfois que les chiffres semblent favorables de prime abord, comme ici la baisse des réserves de brut", a expliqué Bob Yawger, notant aussi un déclin des stocks dans le terminal de Cushing (Oklahoma), qui sert de référence aux cours du WTI. "Donc, à première vue, on s'attend à ce que les cours montent, ce qu'ils ont d'abord fait."
"Toutefois, en allant un peu plus dans le détail, on se rend compte qu'il y a des chiffres négatifs", a-t-il continué. "Ce qui est sûrement le plus important, c'est que la production américaine a monté pour la première fois depuis plusieurs semaines."
Même si la hausse de la production américaine est restée minime la semaine dernière, avec 19.000 barils par jour (bj) en plus, elle a donc contribué à faire rechuter un marché sur lequel les inquiétudes sur la surabondance mondiale, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou en Russie, ont largement contribué à faire plonger les prix de plus de moitié depuis la mi-2014.
Le rapport du DoE n'a donc pas suffi à relancer un marché qui hésite beaucoup depuis le début du mois. Les cours enregistrent de fortes fluctuations d'un jour à l'autre mais continuent à tourner autour de 45 dollars le baril.
"Pour le moment, l'environnement mondial n'a rien d'évident", ont remarqué les experts de Commerzbank, avant même les chiffres américains, mettant en avant "un indice PMI décevant en Chine", sur l'activité manufacturière, qui "alimente les inquiétudes sur la demande chez le deuxième plus gros consommateur mondial" de pétrole.
Londres: Les cours du pétrole progressent mercredi après l'annonce par Donald Trump d'un "blocus total" contre les pétroliers sous sanctions se rendant...
Mercredi 17 décembre 2025 Après avoir enfoncé mardi la barre des 60 $ et clôturé à 58,92 $ (-2,71%, moyenne hebdo : 59,74 $), soit un plus bas depuis février 2021, le cours du pétrole Brent rebondissait mercredi en début d’après-midi à 59,93 $ (+1,71%), soit +1,01 $ par rapport à la clôture de mardi mais encore -0,63 $ sous les 60,56 $ de lundi, tandis qu’en toile de fond le WTI cédait environ 8% en une dizaine de jours.
Paris: Pas de répit dans la demande d'or noir: l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'attend à une hausse continue de la demande mondiale de pétrole d'ici à 2045, selon de nouvelles projections à rebours des efforts requis pour limiter le réchauffement planétaire.
Ormuz: La menace d'une perturbation dans le détroit d'Ormuz, l'une des voies de transit pétrolier les plus stratégiques au monde, refait surface alors que la tension géopolitique entre Israël et l'Iran s'intensifie. Un éventuel blocus iranien de cette voie maritime cruciale, reliant le golfe Persique à la mer d'Arabie, pourrait entraîner une flambée des prix du pétrole, dépassant facilement les 100 dollars par baril, préviennent les analystes.
Prévision des prix: Dans le sillage des baisses de taux d'intérêt annoncées par les banques centrales, des risques géopolitiques et de perturbations sur l'offre et la demande pétrolière, Goldman Sachs envisage une escalade du prix du pétrole au dessus de la barre symbolique des 100 dollars le baril cette année.