📉 Tensions sur le marché pétrolier : soutien du prix du baril d'ici fin 2024 avant la chute en 2025 ?
Cependant, Citi avertit d'une possible "nouvelle baisse des prix" en 2025, avec des prévisions indiquant que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. pourrait chuter à environ 60 dollars le baril. Cette baisse serait alimentée par un excédent de l'offre, estimé à un million de barils par jour.
Malgré cela, les prix du pétrole ont connu un redressement au cours de la semaine passée. Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., prévu pour livraison en novembre, est passé de son plus bas niveau en deux ans, à 69,19 dollars le baril le 10 septembre, pour atteindre 74,50 dollars en cours de journée le 19 septembre.
La banque britannique a également souligné que le marché sous-estimait l'imminente réduction du nombre de barils disponibles, prévue dans les mois à venir.
En juillet, la Russie, l'Irak et le Kazakhstan ont présenté à l'OPEP leurs plans de compensation pour les volumes de brut surproduits au cours des six premiers mois de 2024.
Ces pays se sont engagés à compenser totalement leurs excédents d'ici septembre 2025. Plus précisément, la Russie devrait "rembourser" 480 000 barils par jour, l'Irak 1 184 000 barils par jour et le Kazakhstan 620 000 barils par jour.
Par ailleurs, les exportations de pétrole brut saoudien ont chuté en juillet, atteignant leur plus bas niveau depuis 11 mois.
Standard Chartered a calculé que si l'on combine ce calendrier de compensation aux récentes réductions d'objectifs, la production de l'OPEP pourrait diminuer de 530 000 barils par jour au quatrième trimestre 2024, de 540 000 barils par jour durant les deux premiers trimestres de 2025, et de 560 000 barils par jour au troisième trimestre 2025, sous réserve du respect total des engagements.